Comme à la maison. L’une des pépites du judo français Shirine Boukli, 24 ans, évoluera devant tous ses proches, ce vendredi 3 novembre pour la première journée des championnats d’Europe de judo à Montpellier. Nîmes, sa ville, n’est qu’à quelques kilomètres, et la double championne d’Europe aura donc l’avantage d’être très soutenue. Pour elle, l’objectif est clair : s’adjuger une troisième couronne continentale pour confirmer sur sa lancée de sa belle médaille d’argent aux Mondiaux de mai dernier. Mais une nouvelle médaille la placerait également en bonne position pour obtenir sa sélection pour les JO de Paris 2024.
Shirine, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’orée de ces championnats d’Europe 2023 ?
Je suis très fière de participer à ces championnats d’Europe en France, c’est un peu chez moi à Montpellier. J’ai hâte, c’est beaucoup de joie. En 2014, j’étais « estafette » sur l’Euro organisé là-bas, je portais les caisses des champions qui participaient à l’Euro. Il y avait Teddy Riner, Automne Pavia, Clarisse Agbégnénou, j’avais passé plusieurs jours en tant que bénévole. C’était chouette…
Vous imaginiez-vous à leur place un jour ?
Je l’espérais, oui, mais je ne pensais pas me retrouver au même endroit et sur la même compet’. J’avais 15 ans, encore le temps, et c’était fou, j’avais adoré.
Est-ce une sorte de grande répétition avant les JO 2024 de Paris ?
Bien sûr. Je dis depuis le début que je veux aller aux Europe pour vivre en miniature les JO. La famille, les médias, c’est un petit test de vécu avant les Jeux. Franchement, c’est que du bonheur d’être à domicile et d’essayer de ramener un troisième titre européen. On a ce truc en plus en France, ce sentiment de force en plus.
Votre médaille d’argent aux championnats du monde, en mai à Doha, a changé quoi pour vous ?
Peut-être d’acquérir un peu plus de confiance en soi, j’apprends encore plus à me connaître. C’est une médaille qui concrétise tout, et qui veut dire que je suis dans le vrai, sur la bonne voie, que ce que je fais c’est pas mal avant les Jeux. Le petit travail du moment est pas trop mal…
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« J’avais besoin de m’aérer l’esprit »
Blandine Pont reste votre concurrente pour les JO cet été, mais n’est pas là sur cet Euro…
Je n’y pense pas spécialement. Blandine et moi, on fait notre petit chemin. On se pousse vers le haut, on devient meilleure avec la concurrence, mais je n‘ai pas le temps d’y penser en fait.
Comment gérer cette concurrence ?
On est habituée. On est une équipe de France où beaucoup de filles performent, avec beaucoup de choix à faire. Donc on s’y habitue. On est la 3e, puis la 2e, puis la première dans la hiérarchie. Dès les juniors, on est en concurrence. Tu sors, tu entres, c’est le jeu et il faut aussi avoir un minimum de caractère, croire en soi. Cela nous renforce et ça explique aussi notre réussite.
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Personnellement, vous avez opéré un changement depuis quelques mois, avec une préparation physique personnalisée hors de l’Insep…
Oui. J’ai voulu changer ça. Sur la technique je suis restée à l’Insep, mais je crois qu’on a tous besoin de spécifique, d’individualiser la chose. Et j’avais besoin de m’aérer l’esprit, sortir du cadre de l’Insep, être avec mes copines du club. Cela fonctionne bien, j’ai des bons pics de forme depuis.
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