Municipales à Sillé. Annick courtecuisse ou une vie consacrée au bénévolat

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La «politique», voilà pourtant un univers qui n’était sans doute pas prédestiné à Annick Courtecuisse. Née à Sillé-le-Guillaume, en 1946, cette fille du pays, dont toute la famille sur plusieurs générations a vécu ici, a un don particulier pour servir les autres.

Toute sa carrière profesionnelle à l’école Saint Cœur de Marie

Tout d’abord, elle voulait «devenir institutrice» pour transmettre son savoir aux enfants. Brevet d’étude et brevet élémentaire en poche à 16 ans, elle a dû attendre deux années avant de se lancer dans l’enseignement.

En 1964, elle a prend en charge sa toute première classe à Saint Cœur de Marie.

«J’ai été aide maternelle deux ans avant mon premier poste d’institutrice, à Saint Cœur de Marie. Je n’étais donc pas dépaysée». Elle ne sera jamais dépaysée durant sa carrière.

«De 1964 jusqu’à mon départ à la retraite, j’ai toujours enseigné à l’école maternelle de Saint Cœur de Marie». Elle a donc vu défiler quelques générations dans sa classe.

Elle lance le scoutisme pour filles à Sillé

Pour l’école, vous savez l’essentiel sur la carrière d’Annick Courtecuisse. Place au milieu associatif. Annick Courtecuisse s’est d’abord lancée dans le scoutisme. Début des années 60, il y avait les Scouts de France, «mais ce mouvement était réservé aux garçons. J’ai alors créé une section de «Jeannettes» pour filles âgées de 8 à 14 ans. Cette aventure a duré de 1962 à 1970».

Elle créé «Les Queniaux»

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En 1970, A Capella, association silléenne de chants, venait d’avoir 3 ans. «Comme j’avais fait des études musicales (solfège-piano), je suis entrée dans cette chorale. Bernard Mousset m’a nommée chef de pupitre et ensuite chef de chœur».

Là aussi, «il n’y avait rien pour les enfants, j’ai créé «Les Queniaux». Je m’en suis occupée jusqu’en 2004, soit 30 ans». Entre-temps, «je me suis impliquée dans la création de l’Ucapah (Union Cantonale des Associations pour l’Aide Humanitaire).

L’objectif était de venir en aide à un monde en urgence à l’échelle locale. J’ai fini par être présidente de l’Ucapah durant 10 ans. Hélas, cette association a dû mettre fin à ses actions par manque de bénévoles».

Présidente de Sillé-Culture

Depuis 2009, Annick Courtecuisse préside Sillé-Culture, association chargée des manifestations culturelles locales, et ce, en étroite collaboration avec la ville de Sillé-le-Guillaume.

Au niveau de ses passions, Annick Courtecuisse aime tout particulièrement le chant. Elle rend bien service à la vie paroissiale.

Elle est chef de chœur de la chorale Jeanne Marie de Maillé assurant toutes les animations des cérémonies locales. Outre le chant, «j’aime la musique, le cinéma, la lecture notamment de livres qui traitent de la vie locale».

Au niveau politique, «j’ai fait un premier mandat du temps de Gérard Chasseguet. En 2001, Michel Bottier, candidat à la mairie, est venu me chercher pour être sur sa liste, mais je ne pouvais pas répondre à sa demande pour convenance personnelle. Pour tout vous dire, je m’occupais de ma mère».

«Je ferai ce que j’annonce»

En 2008, Michel Bottier est revenu à la charge. «Et là, j’ai accepté». Annick Courtecuisse est adjointe chargée de la culture, éducation et jeunesse.

«Beaucoup de responsabilités, mais c’est très intéressant et enrichissant d’être au contact des Silléens. Michel Bottier m’a beaucoup appris. Je compte sur ses compétences pour m’aider à gérer aux mieux les projets de la Ville de Sillé que je dévoilerai bientôt.

Je mettrai toutes mes forces et expériences pour faire avancer Sillé sans coups de freins ni vitesse excessive. Avec ma liste, je ferai aboutir tout ce que j’annonce sans mauvaise surprise. Puis, s’il y avait des opportunités, on saura les saisir. Ceux qui nous accusent de conservatisme se trompent».

Au niveau éducatif, je suis heureuse d’avoir œuvré pour l’équilibre alimentaire dans les cantines via l’aide d’un nutritionniste. Depuis un an, on est sur la réforme des rythmes scolaires qui sera appliquée à la prochaine rentrée.

Pour terminer ce portrait, nous avons demandé à Annick Courtecuisse ce qu’elle déteste le plus ? Réponse immédiate: «les faux-culs». Voilà, c’est dit. Annick, la tenace n’a peur de rien.

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